Ils sont invisibles à l'œil nu. Ils traversent les barrières de votre intestin. On les retrouve dans votre sang, vos poumons, votre foie. Les microplastiques ne sont plus une pollution "là-bas, dans l'océan". Ils sont ici, maintenant, dans l'eau que vous buvez chaque jour.
Et le plus troublant ? 98 % d'entre eux sont si petits qu'ils échappent aux normes actuelles de détection.
En un coup d'œil
- Les microplastiques sont des fragments de plastique de moins de 5 mm, souvent invisibles
- 98 % des microplastiques dans l'eau potable mesurent moins de 20 microns
- On en trouve entre 19 et 1 154 particules par litre d'eau en France
- Ils traversent la barrière intestinale et atteignent les organes
- L'ultrafiltration par membranes à fibres creuses (0,1 micron) les bloque efficacement
D'où viennent les microplastiques dans notre eau ?
La dégradation du plastique : une contamination progressive
Chaque bouteille en plastique jetée, chaque sac plastique abandonné, chaque textile synthétique lavé génère des microplastiques. Ces fragments se dégradent en particules de plus en plus petites sous l'effet du soleil, de l'eau, du vent, des frottements.
Ils s'infiltrent dans les sols, rejoignent les cours d'eau, contaminent les nappes phréatiques. Une fois dans le cycle de l'eau, ils deviennent pratiquement impossibles à éliminer.
Les sources principales
Textiles synthétiques : un seul lavage de vêtements en polyester peut relâcher jusqu'à 700 000 microfibres dans les eaux usées.
Dégradation des déchets : les plastiques abandonnés dans l'environnement se fragmentent en particules microscopiques qui finissent dans les rivières et les nappes.
Emballages alimentaires : les films plastiques, barquettes et contenants se dégradent et contaminent l'eau à chaque étape de leur cycle de vie.
Pneus et routes : l'abrasion des pneus génère des microparticules qui sont emportées par les eaux de pluie.
La pollution en France : plus étendue qu'on ne le pensait
Une étude qui change tout
En janvier 2025, des chercheurs du CNRS et de l'Université de Toulouse ont publié une étude majeure dans la revue PLOS Water. Leur découverte bouleverse ce qu'on croyait savoir sur les microplastiques dans l'eau potable.
98 % des microplastiques présents dans l'eau potable mesurent moins de 20 microns. Or, la directive européenne 2020/2184 ne prend en compte que les particules supérieures à 20 microns.
Résultat : la quasi-totalité des microplastiques dans notre eau échappe aux contrôles actuels.
Des concentrations variables mais omniprésentes
L'étude a analysé dix marques d'eau en bouteille et un échantillon d'eau du robinet à Toulouse. Les concentrations varient énormément : de 19 à 1 154 particules de microplastiques par litre.
L'eau du robinet de Toulouse contenait 413 particules par litre — plus que huit des dix marques d'eau en bouteille testées. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les bouteilles en plastique ne sont pas la source principale : le PET (plastique des bouteilles) n'a été retrouvé que dans 7 marques sur 10, et en faibles proportions.
Les polymères les plus fréquents ? Polyéthylène, polypropylène, polyamide 6. Ils proviennent de la contamination environnementale généralisée, pas du contenant.
Une bonne nouvelle relative
Les usines de traitement d'eau performantes éliminent plus de 99 % des microplastiques présents dans la ressource. Le SEDIF (service des eaux d'Île-de-France) a montré que les concentrations passent d'une dizaine de microplastiques par litre en entrée d'usine à moins de 0,25 microplastique par mètre cube en sortie.
Mais ce chiffre concerne uniquement les particules supérieures à 25 microns. Les plus petites — celles qui posent le plus de risques pour la santé — ne sont pas prises en compte.
Impact sur le corps humain : ce qu'on sait aujourd'hui
Ils sont partout dans notre organisme
Les microplastiques ne restent pas dans votre système digestif. Des études récentes les ont détectés dans :
- Le sang : 80 % des échantillons testés contiennent des microplastiques
- Les poumons
- Le foie et la rate
- Le placenta
- Le cerveau (chez la souris, ils franchissent la barrière hématoencéphalique)
Plus les particules sont petites, plus elles pénètrent profondément dans les tissus. Les particules inférieures à 10 microns sont considérées par l'OMS comme les plus dangereuses en raison de leur capacité à traverser les barrières biologiques.
Effets sur la santé : les preuves s'accumulent
Les recherches sont encore en cours, mais les premiers résultats sont préoccupants :
Inflammation et stress oxydatif : les microplastiques provoquent une réaction inflammatoire chronique dans les tissus. Des études sur la souris montrent des inflammations du système digestif et des altérations de la structure intestinale.
Perturbation du microbiote : après quinze jours d'exposition au polyéthylène, la composition du microbiote intestinal change. Certaines bactéries pathogènes se développent, tandis que la production de butyrate (un acide gras bénéfique) diminue.
Risque de maladies non transmissibles : une étude internationale de 2024 publiée dans Cell Reports Medicine établit un lien entre exposition aux microplastiques et augmentation du risque de maladies cardiovasculaires, cancers, diabète, maladies pulmonaires chroniques.
Effets hormonaux : les microplastiques peuvent mimer l'action de certaines hormones et agir comme perturbateurs endocriniens.
Transport de contaminants : les microplastiques agissent comme des "chevaux de Troie". Leur surface absorbe et transporte métaux lourds, polluants organiques persistants, pesticides, qui sont ensuite relâchés dans l'organisme.
On ignore encore l'ampleur des dégâts
La vérité, c'est qu'on commence à peine à comprendre. Les microplastiques sont omniprésents depuis seulement quelques décennies. Leurs effets à long terme sur plusieurs générations restent inconnus.
Ce qu'on sait avec certitude, c'est qu'ils s'accumulent, qu'ils ne disparaissent pas, et que les concentrations augmentent.
Comment les éliminer de votre eau ?
Ce qui ne marche pas
Les stations d'épuration classiques éliminent une partie des microplastiques visibles, mais laissent passer les plus petits — précisément ceux qui posent le plus de risques.
Les carafes filtrantes grand public ne sont pas conçues pour filtrer les microplastiques. Leur charbon actif cible les mauvais goûts et certains contaminants chimiques, mais les particules solides inférieures à 10-20 microns passent.
Ce qui fonctionne : l'ultrafiltration par membranes
La seule technologie véritablement efficace pour bloquer les microplastiques est l'ultrafiltration par membranes à fibres creuses avec des pores de 0,1 micron.
Ces membranes agissent comme une barrière physique absolue : tout ce qui est plus gros que 0,1 micron est bloqué. Cela inclut :
- Les microplastiques (même les plus petits détectés dans l'eau font 1 micron minimum)
- Les bactéries (taille moyenne : 0,5 à 5 microns)
- Les kystes parasitaires
- Les particules fines
Contrairement aux filtres chimiques qui saturent et perdent en efficacité, l'ultrafiltration fonctionne sur un principe mécanique : la taille des pores ne change pas. Ce qui ne peut pas passer physiquement est bloqué.
Une précision importante
L'ultrafiltration par membranes fibres creuses n'est pas une exigence réglementaire pour l'eau potable. L'eau du robinet en France est potable et contrôlée. Mais les normes actuelles ne couvrent pas les microplastiques inférieurs à 20 microns — précisément ceux qui traversent votre barrière intestinale.
Installer un système d'ultrafiltration, c'est faire le choix d'une protection supplémentaire contre une pollution émergente que la réglementation ne prend pas encore en compte.
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